- Collectivités
- Collectivités
De plus en plus d’entreprises décident de mettre en place un système GTB (Gestion Technique du Bâtiment), dans l’objectif d’améliorer le confort des collaborateurs, tout en réduisant les consommations énergétiques. Mais mettre en place un tel système est un processus complexe qui nécessite plusieurs étapes. La première d’entre elles est sans doute la plus importante : l’audit GTB. En analysant l’existant, il permet de dessiner les contours d’un système GTB réellement adapté au bâtiment. Découvrez en quoi consiste cet audit, ses objectifs, ainsi que les 5 étapes clés pour réussir sa mise en œuvre.
GTB est l’acronyme de Gestion Technique du Bâtiment, traduit de “Building Management System” (BMS).
En quelques mots, une GTB est un système qui permet de gérer de manière intelligente, toutes ou partie des installations techniques d’un bâtiment, parmis lesquelles on peut citer :
Son objectif principal est d’améliorer le confort des occupants, tout en réduisant les coûts d’exploitation via l’optimisation des performances énergétiques du bâtiment.
Une GTB peut, par exemple, éteindre les lumières à partir d’une certaine heure, baisser le chauffage la nuit, optimiser la fermeture des stores et l’inclinaison des brises soleil en fonction de la luminosité et de l’heure de la journée, et tout cela de manière automatisée.
Vous souhaitez améliorer vos performances énergétiques ?
L’audit GTB est la toute première étape à accomplir en vue de mettre en place une solution de gestion technique du bâtiment. Cet audit technique est en général réalisé par un bureau d’études spécialisé en GTB, comme Akéa Énergies, dont le rôle est de concevoir la mise en place d’un tel système.
Deux configurations sont possibles :
Il est important de comprendre qu’un audit GTB n’est pas une simple étape préalable à l’implémentation d’un tel système. C’est le socle qui permet de définir les grandes lignes de la solution GTB à mettre en place. Il est donc déterminant pour la réussite du projet et l’atteinte des objectifs fixés.
C’est avant tout un audit technique, qui a un double objectif :
Par ailleurs, un tel audit permet de déterminer le type de classe GTB à mettre en place. En effet, en France les systèmes de gestion technique du bâtiment sont régis par la norme NF EN ISO 52120-1, qui répartit ces derniers en quatre classes, selon des critères de performance. Ainsi, l’audit GTB permet de recommander la classe GTB la plus adaptée au projet selon le contexte (bâtiment neuf ou existant, obligations à respecter, financements disponibles…).
Besoin de l’avis d’un expert ?
L’audit GTB s’adresse à toutes les structures, privées comme publiques, désireuses de réduire leur empreinte carbone. Il n’est pas réservé qu’aux grosses structures ! Un bon bureau d’études doit savoir s’adapter aussi bien aux grandes industries qu’aux petites PME.
On peut citer notamment les entreprises et collectivités soumises au décret BACS, et devant donc mettre en place un système d’automatisation et de contrôle des bâtiments (de type GTB). Il s’agit ici de “tous les bâtiments tertiaires équipés d'un système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non avec un système de ventilation, dont la puissance nominale utile est supérieure à 70 kW.”
Un audit GTB peut prendre différentes formes selon le prestataire qui le réalise. Nous vous conseillons toutefois de veiller à ce qu’à minima les 5 étapes suivantes soient incluses dans la prestation.
Avant toute intervention, l’auditeur échange avec le maître d’ouvrage pour définir ses attentes précises. Des questions sont donc posées sur les objectifs de l’audit. S’agit-il de réduire les consommations de l’entreprise ? De se mettre en conformité avec la réglementation ? Ou bien peut-être y a-t-il un besoin d’améliorer le système GTB existant ? Etc.
C’est également à cette étape que l’on définit le périmètre de l’audit et donc les zones à étudier. S’agit-il d’un bâtiment unique ou bien d'un parc de plusieurs bâtiments ?
La réponse à ces questions permet d’adapter au mieux l’audit à la situation et de réaliser ainsi un travail sur-mesure.
L’auditeur doit ensuite recueillir l’ensemble des données disponibles et pouvant servir à l’audit, à savoir :
C’est une analyse rigoureuse de ces données qui permettra d’identifier le meilleur système GTB à mettre en place (classe, objectifs…).
Le bureau d’études réalise ensuite généralement une visite sur site qui permet de peaufiner l’analyse initiale et de confronter les données théoriques à la réalité du terrain. Elle consiste à examiner les divers équipements présents (CVC, armoires électriques, capteurs, systèmes d’asservissement, interfaces de pilotage…), l’objectif étant d’identifier ce qui fonctionne bien et ce qui dysfonctionne en l’état.
Ce diagnostic est également important pour observer les usages et comportements sur place, via des entretiens avec les occupants, exploitants et mainteneurs.
Sur la base des analyses précédentes, le prestataire élabore une proposition sur-mesure. Cette dernière inclut un scénario technique de mise en place d’une GTB (ou d’amélioration du système existant), tenant compte des contraintes du site, du budget alloué et des objectifs définis en début d’audit.
Le rapport détaille notamment les équipements à intégrer ou à remplacer, les protocoles de communication à privilégier, les gains attendus, ainsi que la classe GTB visée selon la norme NF EN ISO 52120-1.
Le dernier volet est l’étude des dispositifs de financement mobilisables pour la mise en place d’un système GTB. Certaines actions peuvent bénéficier de subventions ou d’aides comme les CEE (Certificats d’Économies d’Énergie), ou entrer dans le cadre d’un plan de décarbonation.
Certains bureaux d’études, comme Akéa Énergies, proposent d’inclure cette analyse dans leur rapport d’audit.
Vous souhaitez améliorer
vos performances énergétiques ?